Moi aussi je suis exactement comme toi, et je sais depuis lon gtemps d'où vient les bracelets ! Voici :
Nous devons notre savoir du bracelet brésilien aux travellers qui ont communiqué leur technique au cours de leur voyage. ( des travallers sont en fait des artisans voyageant de ville en ville et de pays en pays )
Il existe plusieurs façons de parler de la légende des bracelets brésiliens ...
Le "bracelet brésilien" est fabriqué de façon traditionnelle en Amérique du Sud et en Amérique centrale. Avec les années, cette technique a été colportée de pays en pays par des "artisans globe-trotters" qui financent leurs voyages grâce, entre autres, à la vente de leur production.
Lorsque ce bracelet est arrivé en France, il a pris le nom de "brésilien", ce qui est, en fait, inapproprié. Il trouve en effet son origine dans des pays aussi divers que le Guatemala, le Chili, le Pérou, et non pas spécifiquement au Brésil.
Pour ce qui est de notre propre cheminement, nous avons appris la méthode de base en Grèce où nous vivons. Au gré de nos rencontres avec des personnes venues de différentes contrées du monde (Espagne et Pérou notamment), et ayant un savoir-faire assez remarquable, nous avons pu étoffer notre "palette", pour ensuite suivre une évolution plus personnelle et créer nos propres modèles.
La légende attribue au "bracelet brésilien" une vertu de fétiche. La personne à qui il est offert, fait un vœu au moment où il est noué à son poignet. Elle ne le quittera alors sous aucun prétexte. Usés par le temps, les fils vont rompre, jusqu'au jour où le bracelet tombera de lui-même. C'est à ce moment précis que le souhait prononcé se réaliserait.
Nous laissons, bien sûr, à chacun, la liberté d'y croire ou non. Par contre, ce qui est certain, c'est que le fait de réaliser soi-même ce véritable petit "bijou" multicolore, pour ensuite le porter à son bras ou l'offrir à un ou une amie, procure déjà bien du plaisir.
Par ailleurs, imaginez un instant, cela ne demandera, bien sûr, aucun effort, les rues d'une quelconque grande ville aux heures de pointe, cette espèce de brouillard où se mêlent le gris et le noir, tous ces visages anonymes qui se croisent, tous ces regards qui s'ignorent. Vous pouvez maintenant fermer les yeux ; approchez, approchez, ... plus près encore, et... place au spectacle.
Par petits coups de pinceau, on rajoute du bleu ciel par ici, du vert prairie par là, ... un peu de mauve enfin. Des couleurs vives et gaies apparaissent aux bras des passants, cent mille arcs-en-ciel, qui, peu à peu, éclipsent la tristesse.
Le tableau commence à bouger, à vivre. Et déjà le premier sourire, le premier masque qui tombe : c'est gagné.
Peut-être est-ce là le pouvoir magique du bracelet "porte-bonheur"...